Sil'on reformule par " sommes nous lĂ©gitimes pour chercher la vĂ©ritĂ©" on perd tout le problĂšme. D'ailleurs en rĂ©pondant Ă  la question on peut montrer que la rĂ©ponse ne peut ĂȘtre fournie clairement mais que la question centrale c'est celle que tu poses. La formulation des questions en philosophie n'est pas dogmatique
+7Pierre de QuĂ©becTranerAtilTaolubiePizza Manmiss9311 participantsAller Ă  la page 1, 2, 3 AuteurMessagePizza ManNombre de messages 2255Localisation Santa Cruz - CaliforniaDate d'inscription 24/12/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 2 DĂ©c 2006 - 1839 Tu devrais commencer par chercher dans cet objet Ă©trange qu'on appelle un livre». Tu verras, c'est une vĂ©ritable mine d'informations ma grande lubieNombre de messages 1175Localisation rhĂŽne alpesDate d'inscription 29/01/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 2 DĂ©c 2006 - 1851 Tu trouveras ta problĂ©matique aprĂšs t'ĂȘtre posĂ©e toutes les questions que suggĂšre ce sujet. Ta problĂ©mique en fera la synthĂšse, en quelques sortes
L'introduction s'Ă©crit souvent aprĂšs le devoir ce qu'il te faut, d'abord et avant tout, c'est ton plan. Et ton plan vise Ă  rĂ©soudre la pour la mĂ©thodologie
 TaoNombre de messages 479Date d'inscription 26/11/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 2 DĂ©c 2006 - 1853 Pour rĂ©pondre Ă  cette question de façon la plus complĂšte possible, c'est plusieurs livres qu'il te faudra ouvrir. Mais aussi ouvrir tes yeux et ton coeur comme on dit. lubieNombre de messages 1175Localisation rhĂŽne alpesDate d'inscription 29/01/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 2 DĂ©c 2006 - 1857 Oui, approprie-toi vraiment le savoir que tu piocheras dans les livres et sois convaincue par ce que tu Ă©cris. Plus tu le seras, plus tu emporteras l'adhĂ©sion de ton correcteur. Autrement dit, plus tu auras une bonne note !Malheur de nos systĂšmes d'Ă©valuation
 Pizza ManNombre de messages 2255Localisation Santa Cruz - CaliforniaDate d'inscription 24/12/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 2 DĂ©c 2006 - 1858 lubieNombre de messages 1175Localisation rhĂŽne alpesDate d'inscription 29/01/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 2 DĂ©c 2006 - 1901 AtilNombre de messages 6110Localisation FrontiĂšre franco-belgeDate d'inscription 30/01/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 717 Jette tous tes livres et pense par toi-mĂȘme. lubieNombre de messages 1175Localisation rhĂŽne alpesDate d'inscription 29/01/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 958 Mais ne jette pas le bĂ©bĂ© avec l'eau du bain, quand mĂȘme ! Pizza ManNombre de messages 2255Localisation Santa Cruz - CaliforniaDate d'inscription 24/12/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 1124 lubieNombre de messages 1175Localisation rhĂŽne alpesDate d'inscription 29/01/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 1134 Pizza ManNombre de messages 2255Localisation Santa Cruz - CaliforniaDate d'inscription 24/12/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 1144 lubieNombre de messages 1175Localisation rhĂŽne alpesDate d'inscription 29/01/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 1146 Pizza ManNombre de messages 2255Localisation Santa Cruz - CaliforniaDate d'inscription 24/12/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 1152 TaoNombre de messages 479Date d'inscription 26/11/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 1919 Pizza ManNombre de messages 2255Localisation Santa Cruz - CaliforniaDate d'inscription 24/12/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mar 5 DĂ©c 2006 - 2235 TranerNombre de messages 22Date d'inscription 01/12/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mer 6 DĂ©c 2006 - 1813 TaoNombre de messages 479Date d'inscription 26/11/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Mer 6 DĂ©c 2006 - 1839 TranerNombre de messages 22Date d'inscription 01/12/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Jeu 7 DĂ©c 2006 - 2111 Pierre de QuĂ©becNombre de messages 11Localisation LĂ©vis en façe de QuĂ©becDate d'inscription 19/01/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Jeu 7 DĂ©c 2006 - 2306 miss93 a Ă©crit Bonjour j'ai une dissertation Ă  faire en philo et voilĂ  ma question"Avons nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©?"Je n'arrive pas Ă  trouver de problĂ©matique et dĂ©marrer mon introduction. Hum... qu'est ce que la vĂ©ritĂ©? Cherche un peu du cotĂ© de Popper pour son apprĂ©ciation de la vĂ©ritĂ© en science. VĂ©ritĂ© versus recherche dans quel domaine hors de la science la vĂ©ritĂ© a un sens. Un sens pour tous ou un sens pour un individu. LĂ , la recherche touche plus aux philosophies et aux de QuĂ©bec TaoNombre de messages 479Date d'inscription 26/11/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Ven 8 DĂ©c 2006 - 639 Pizza ManNombre de messages 2255Localisation Santa Cruz - CaliforniaDate d'inscription 24/12/2005Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 9 DĂ©c 2006 - 1252 cĂ©bĂ©Nombre de messages 4416Date d'inscription 30/11/2004Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 9 DĂ©c 2006 - 1311 ***** modĂ©ration les messages de type flood ont Ă©tĂ© cachĂ©s afin de redonner une lecture possible Ă  ce sujet *****_________________"Jacques 31 Ne soyez pas nombreux, mes frĂšres, Ă  devenir docteurs. Vous le savez, nous n’en recevrons qu’un jugement plus sĂ©vĂšre" TaoNombre de messages 479Date d'inscription 26/11/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 9 DĂ©c 2006 - 1626 Merci pour l'explication de vais donc rĂ©pondre Ă  la question initialeAvons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©?Non. La vĂ©ritĂ© n'existe pas de façon pĂ©renne, et le devoir est une invention communautaire. lubieNombre de messages 1175Localisation rhĂŽne alpesDate d'inscription 29/01/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 9 DĂ©c 2006 - 1654 Je crois que ce n'est pas si simple, Tao. En historiographie, par exemple, "nous" avons un devoir envers la vĂ©ritĂ©, me semble-t-il. On ne peut pas laisser n'importe qui réécrire l'Histoire et modifier, comme bon lui semble, la vĂ©racitĂ© des Ă©vĂ©nements passĂ©s. C'est toute la problĂ©matique de l'enquĂȘte et du tĂ©moignage historiques que de transmettre ce qui a vraiment eu ce cas, il me semble que le devoir moral, l'honnĂȘtetĂ© intellectuelle, l'intĂ©grité  permettent d'Ă©viter de sombrer dans des dĂ©rives de type rĂ©visonnisme, c'est-Ă -dire dans la réécriture de l' crois que dans l'absolu, autrement dit dans la thĂ©orie, nous n'avons le devoir que de vivre, mais concrĂštement nous avons de multiples devoirs moraux. Et dans certains cas, il me semble que nous avons un devoir moral envers certaines formes de "la vĂ©ritĂ©". Les notions de "devoir" et de "vĂ©ritĂ©" sont assez complexes et elles ne se simplifient pas, je crois. TaoNombre de messages 479Date d'inscription 26/11/2006Sujet Re Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Sam 9 DĂ©c 2006 - 1823 lubie a Ă©crit Je crois que ce n'est pas si simple, Tao. En historiographie, par exemple, "nous" avons un devoir envers la vĂ©ritĂ©, me semble-t-il. On ne peut pas laisser n'importe qui réécrire l'Histoire et modifier, comme bon lui semble, la vĂ©racitĂ© des Ă©vĂ©nements passĂ©s. C'est toute la problĂ©matique de l'enquĂȘte et du tĂ©moignage historiques que de transmettre ce qui a vraiment eu ce cas, il me semble que le devoir moral, l'honnĂȘtetĂ© intellectuelle, l'intĂ©grité  permettent d'Ă©viter de sombrer dans des dĂ©rives de type rĂ©visonnisme, c'est-Ă -dire dans la réécriture de l' crois que dans l'absolu, autrement dit dans la thĂ©orie, nous n'avons le devoir que de vivre, mais concrĂštement nous avons de multiples devoirs moraux. Et dans certains cas, il me semble que nous avons un devoir moral envers certaines formes de "la vĂ©ritĂ©". Les notions de "devoir" et de "vĂ©ritĂ©" sont assez complexes et elles ne se simplifient pas, je crois. J'aime beaucoup ta vision des choses Lubie. PoĂ©tique et chevaleresque. NĂ©anmoins, il faut se rendre Ă  l'Ă©vidence seuls ceux qui ont plus de droits que de devoir survivent. Contenu sponsorisĂ© Avons-nous un devoir envers la vĂ©ritĂ©? Pourparler de ce livre qu’il a longtemps portĂ©, craignant des annĂ©es durant d’approcher ce passĂ© familial, redoutant d’aborder cet hĂ©ritage obscur, ce passĂ© «honteux» d’aĂŻeux qui avaient fait les mauvais choix politiques, nous retrouvons Javier Cercas dans le foyer d’un hĂŽtel Ă  Paris, juste derriĂšre la place de l’OdĂ©on. L’écrivain revient tout juste d’Angleterre
Nous pouvons considĂ©rer le vrai comme ce qui est jugĂ© exact par l’esprit, c’est-Ă -dire qu’une chose est vraie si elle apparaĂźt conformĂ©ment Ă  l’idĂ©e que l’esprit s’en fait. La vĂ©ritĂ© est donc une forme d’adĂ©quation entre l’expĂ©rience des choses et les idĂ©es de l’esprit. À cet Ă©gard, ce qui est flagrant, c’est-Ă -dire est Ă©vident, saute aux yeux ne correspond pas nĂ©cessairement Ă  l’idĂ©e que l’esprit peut avoir. Nous ne choisissons pas ce qui s’impose Ă  notre vue et ce que nous voyons peut nous sembler absurde par rapport Ă  ce que nous pensons. NĂ©anmoins, ce que nous pensons est Ă©galement trĂšs largement dĂ©terminĂ© par la force de ce qui s’impose Ă  nous. L’esprit ne pense, nous semble-t-il, que par rapport Ă  ce qui s’impose Ă  lui, c’est-Ă -dire aussi bien par ce que l’expĂ©rience sensible nous communique comme impressions que parce que nous ressentons et pensons de façon presque immĂ©diate et involontaire. DĂšs lors, le paradoxe de ce sujet tient au fait que ce qui est flagrant ne rĂ©sulte pas d’un travail de l’esprit et semble par lĂ  douteux, alors mĂȘme qu’il s’impose avec la force de l’évidence qui le donne pour vrai et i... [voir le corrigĂ© complet]
Décidément la vérité est un bien trÚs précieux ! Elle confÚre force et pouvoir, mais surtout elle transforme, apaise, réconforte, et éclaire. Je ne cesserais jamais de le scander : la vérité est un droit pour ceux qui la cherchent, et un devoir pour ceux qui la détiennent.
Le baccalaurĂ©at a dĂ©butĂ© ce matin avec l'Ă©preuve de philosophie. Les lycĂ©ens de Terminale L ont le choix entre ces sujets Que gagne-t-on en travaillant ? » Toute croyance est-elle contraire Ă  la raison ?» explication d’un texte de Spinoza extrait du "TraitĂ© thĂ©ologico-politique". En terminale S, les sujets sont les suivant Serions-nous plus libres sans l'État » Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ?». explication d’un texte de Rousseau, Emile». En terminale ES Peut-il exister des dĂ©sirs naturels ?» Travailler, est-ce seulement ĂȘtre utile ?» explication d’un texte de George Berkeley extrait de De l'obĂ©issance passive». Vous avez 4 heures.
Larecherche de la vĂ©ritĂ© c'est la quĂȘte du bonheur. Notre esprit doit apprĂ©cier les instants joyeux. Le bonheur est un aboutissement car notre cƓur le souhaite. Seulement avec la cupiditĂ© certaines personnes ne veulent pas du bonheur des autres. Des avis faussent le nĂŽtre. Avec ces nuisances nous avons alors un manque d'objectivitĂ©. Chercher l'objectivitĂ© ou la vĂ©ritĂ©
Le prĂ©sident Edouard Fritch a rĂ©uni la presse ce matin pour exposer en quelques mots ce qui guide la dĂ©lĂ©gation Reko Tika attendue dans les jours prochains Ă  Paris pour parler des consĂ©quences sanitaires, sociales, Ă©conomiques et environnementales des expĂ©rimentations nuclĂ©aires française Ă  Moruroa. Nous voici Ă  la veille du dĂ©part de la dĂ©lĂ©gation polynĂ©sienne Reko Tika pour se prĂ©senter Ă  la table ronde de haut niveau proposĂ©e par Emmanuel Macron qui se tiendra la semaine prochaine Ă  Paris, les 1er et 2 juillet. Cette invitation du PrĂ©sident de la RĂ©publique vient en rĂ©ponse Ă  la demande que je lui formulais par courrier en date du 11 mars 2021 en ces termes J’ai souhaitĂ© attirer votre attention sur le dĂ©sarroi profond que suscite la publication de ces Ă©tudes et sur l’attente lĂ©gitime qui en dĂ©coule de voir l’Etat apporter des clarifications sur cette situation. 
 j’estime que l’Etat a un devoir de vĂ©ritĂ© et de justice vis-Ă -vis des PolynĂ©siens. » La dĂ©lĂ©gation proprement dite que je conduis, se compose finalement de dix-neuf personnalitĂ©s reprĂ©sentant les institutions politiques et civiles auxquelles s’ajoutent notre coordonnateur JoĂ«l Allain et la dĂ©lĂ©guĂ©e polynĂ©sienne au suivi des consĂ©quences des essais nuclĂ©aires, Yolande Vernaudon. La dĂ©lĂ©gation polynĂ©sienne Reko Tika a Ă©tĂ© officiellement mise en place par le conseil des ministres le 12 mai dernier. Nous avons tenu cinq rĂ©unions plĂ©niĂšres, les 18 et 28 mai, les 3, 10 et 22 juin et une session d’ateliers le 8 juin, pour environ cinquante heures de travail et d’échanges. C’est un acte volontaire. Aucune rĂ©munĂ©ration n’a Ă©tĂ© prĂ©vue y compris pour le coordonnateur. Il est Ă  signaler que l’association Moruroa e Tatou Ă©tait prĂ©sente Ă  la premiĂšre rĂ©union. L’association 193 Ă©tait prĂ©sente aux quatre premiĂšres rĂ©unions. La parole Ă©tait libre. L’association 193 a pu faire part, par Ă©crit, de ses propositions au coordonnateur, monsieur JoĂ«l Allain. Et je remercie le prĂ©sident de 193 pour cet exercice utile qui nous a permis de prendre en considĂ©ration leurs propositions. Et nous le ferons fidĂšlement Pendant tout le temps de ces travaux, nous avons souhaitĂ©, tous d’un commun accord, garder le silence au sujet de nos dĂ©bats internes, comme il est de rĂšgle universelle lorsque des sujets essentiels sont Ă©tudiĂ©s par des assemblĂ©es responsables. Cela permet Ă  chacun de s’exprimer avec toute la force de ses convictions et Ă  la rĂ©flexion collective de s’enrichir des divergences et de grandir. Nous nous sommes organisĂ©s en quatre ateliers qui ont chacun apportĂ© sa contribution. Au terme de tous nos travaux, nous sommes arrivĂ©s Ă  un consensus global sur les dolĂ©ances Ă  prĂ©senter Ă  la table ronde et aux objectifs recherchĂ©s au travers de ces requĂȘtes. Vous comprendrez que nous en rĂ©servons la primeur Ă  nos hĂŽtes parisiens. Ces questionnements se rĂ©partissent en trois grandes thĂ©matiques, en accord avec l’Etat qui a organisĂ© cette table ronde en trois sĂ©quences successives ; histoire et mĂ©moire sur toute la journĂ©e de jeudi 1er juillet, consĂ©quences sur la santĂ© vendredi 2 juillet au matin et enfin impacts territoriaux le vendredi aprĂšs-midi. Ces trois sĂ©quences couvrent bien l’ensemble des thĂ©matiques souhaitĂ©es, de son cĂŽtĂ©, par la dĂ©lĂ©gation Reko Tika. Nos rapporteurs, Ă  chacune de ces sĂ©quences, ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s de maniĂšre collĂ©giale Tepuaraurii Teriitahi sur le sujet sociĂ©tal, Patricia Grand et Patrick Galenon pour les consĂ©quences sanitaires, Yseult Butcher, Winiki Sage et Teva Rohfritsch pour l’impact sur les territoires. Je regrette bien sĂ»r que les associations Moruroa e Tatou et 193 n’aient finalement pas voulu se joindre Ă  nous. Les revendications qu’elles portent de longue date sont Ă©videmment lĂ©gitimes et ont leurs sens. Je reste convaincu que la politique de la chaise vide est inefficace. Mais, grĂące Ă  notre esprit ocĂ©anien, je ne dĂ©sespĂšre pas qu’un jour prochain, nous puissions Ă  nouveau nous asseoir autour de la table et s’élever pour faire converger nos forces et nos convictions sur ce sujet du nuclĂ©aire. Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir qui est ou non anti-nuclĂ©aire. Les essais ont pris fin, il y a vingt-cinq ans. Il faut s’appuyer sur ce passĂ© pour aller de l’avant, se projeter dans l’avenir et construire l’avenir de maniĂšre sereine. Il n’y a pas de brevet de lĂ©gitimitĂ© pour faire partie de cette dĂ©lĂ©gation Reko Tika, dĂšs lors que nous allons Ă  Paris au nom de la PolynĂ©sie française et pour porter la voix des PolynĂ©siens. Les revendications individuelles n’ont pas leur place ici, mieux elles deviennent des revendications collectives. Cette voix, je le disais, elle est le fruit de nos travaux collectifs. Il n’y a pas de sujet tabou dans ce que va prĂ©senter la dĂ©lĂ©gation. C’est d’ailleurs dans cet Ă©tat d’esprit que le PrĂ©sident de la RĂ©publique a acceptĂ© la tenue de cette table-ronde. Ce qui va ĂȘtre dit Ă  Paris est bien la traduction des revendications de la PolynĂ©sie française, y compris du message portĂ© par les associations qui ne nous accompagneront pas. D’ailleurs, comme je le disais plus haut, 193 a participĂ© pleinement aux ateliers prĂ©paratoires de cette mission et ses dolĂ©ances ont donc Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es. Il ne faut pas nous faire de procĂšs d’intention, ni faire de procĂšs d’intention Ă  l’Etat, ni Ă  qui que ce soit. Nous souhaitons continuer le travail commencĂ© par nos prĂ©dĂ©cesseurs, je pense Ă  Bruno Barillot, ou Roland Oldham
. Soyons comme Saint-Thomas. Il faut attendre de connaitre les rĂ©ponses qui seront formulĂ©es Ă  nos dolĂ©ances avant de prononcer le jugement dernier, comme certains l’ont dĂ©jĂ  fait. Mais il est vrai aussi que c’est la niĂšme rĂ©union tenue depuis trente ans
. Restons mobilisĂ©s. Ne nous lassons pas de chercher la vĂ©ritĂ© de quarante ans d’histoire nuclĂ©aire. Fallait-il ou non aller Ă  Paris pour mener ce dĂ©bat ? Fallait-il que ce dĂ©bat ait lieu Ă  Tahiti ? Je suis tentĂ© de dire que la question du lieu n’est pas dĂ©terminante sur nos chances de rĂ©ussite. La vĂ©ritĂ© ne dĂ©pend pas du lieu de rĂ©union. La vĂ©ritĂ© n’a pas de frontiĂšre. Elle dĂ©pend de la bonne volontĂ© des hommes. Mais je me range aussi Ă  ce qu’a dit le ministre SĂ©bastien Lecornu, lorsqu’il nous a tous rencontrĂ©s avec les associations lors de sa visite Ă  Paris, le retentissement mĂ©diatique sera plus important que si cela s’était dĂ©roulĂ© ici ». Mais ce n’est pas ce qui m’importe. Et je rajouterai aux propos du Ministre, le retentissement ne sera que plus important si les hauts responsables parisiens tendent une oreille attentive Ă  ce sujet qui nous intĂ©resse tous », puisque plusieurs d’entre nous ont pris sur leur temps personnel pour apporter leur contribution Ă  la rĂ©flexion. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique aura sans aucun doute Ă  cƓur de s’exprimer sur ces questions devant les PolynĂ©siens lors de sa prochaine visite. J’ai senti chez lui la volontĂ© de prendre le sujet Ă  bras le corps. Ce qui est certain, c’est que tout ne sera pas rĂ©solu en deux jours de table ronde. Nous en sommes parfaitement conscients. Nous obtiendrons certainement des rĂ©ponses sur certains sujets, durant les deux jours. Nous obtiendrons sans doute des ouvertures de travaux sur des sujets nĂ©cessitant des expertises juridiques ou Ă©conomiques. Nous avançons pas Ă  pas depuis de nombreuses annĂ©es. Mais, les premiĂšres rĂ©ponses qui nous seront donnĂ©es augureront ou non de la sincĂ©ritĂ© et de la volontĂ© de l’Etat Ă  aller de l’avant avec nous. Ce que nous voulons, c’est ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire pour que vĂ©ritĂ© et justice soient faites. 1,045 visiteurs total, 3 visiteurs aujourd'hui Continue Reading
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LespiĂšges Ă  Ă©viter ‱ La notion de devoir ne doit pas vous inviter Ă  rĂ©citer ce que vous connaissez de la morale kantienne. ‱ « Chercher la vĂ©ritĂ© » ne concerne pas que le scientifique (ou le philosophe) : ne consacrez pas votre copie Ă  leur seule dĂ©ontologie. Quoi de plus naturel qu’un journal toujours au plus prĂšs de l’actualitĂ© comme le notre et cherchant Ă  reproduire la vĂ©racitĂ© des faits se penche sur l’une des questions du bac de philosophie qui avait lieu lundi. Cette question, la voici Quel besoin avons- nous de chercher la vĂ©ritĂ© ?» Afin de rĂ©pondre Ă  ce questionnement hautement symbolique pour nous, nous vous en proposons un corrigĂ© simple et Ă  la portĂ©e de tous, avec de nombreuses ouvertures. MOUVEMENT I- On commencera par s’interroger sur la symbolique dĂ©peinte et la symbolique dĂ©construite, et sa rĂ©interprĂ©tation dans un champ ontique. A- L’indexation des corps de vĂ©ritĂ© par l’introspection nĂ©glige naturellement le rapprochement de l’ĂȘtre face Ă  l’observĂ©. Il convient Ă©videmment pour l’élĂšve de s’interroger sur la distanciation subsumĂ©e par l’incompressibilitĂ© des savoirs et d’en dĂ©structurer la matiĂšre pour partir Ă  la recherche de la vĂ©ritĂ©, et par la mĂȘme de ce qui est. B- L’accord dĂ©shumanise s’il se fait par corrĂ©lation des propres facteurs de l’ĂȘtre unique dans sa pensĂ©e. Il fallait absolument citer la phĂ©nomĂ©nologie de l’esprit de Hegel et l’apport de la condition de la sur-discipline englobante comme persuasion d’une vĂ©ritĂ© annihilant les autres disciplines. TRANSITION Il est impĂ©ratif pour l’examinateur de lire dans la transition quelques lignes sur la rĂ©miniscence de l’observant appuyĂ©e par l’argumentation sur le concept du Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein en convenant de sa reconsidĂ©ration de la logique et de son influence sur le positivisme logique et sur la philosophie analytique II- L’élĂšve ciblera sans hĂ©siter Arthur Schopenhauer et son ouvrage De la quadruple racine du principe de raison suffisante afin d’argumenter sur la thĂ©orie kantienne de la connaissance A- Normalement, tous les bacheliers possĂ©daient les arguments La connaissance est crĂ©dule, elle se borne Ă  des dialectiques Ă©dictĂ©es par les cogitos des civilisations maĂźtresses. NĂ©anmoins, elle Ă©nonce, notamment par le sophisme, l’expression d’un rapport ontique au savoir qui se rapproche de l’idĂ©alisme. B- AprĂšs ce A- certes Ă  la limite de l’enfantin, l’élĂšve tentera de dĂ©construire philosophiquement les illusions de vĂ©ritĂ© en dĂ©montrant, par une critique savante de la mĂ©taphysique et en citant Nietzsche, que les sceptiques pointent idĂ©alement les bornes de la vĂ©ritĂ© et que les dogmatiques, comme Roland Barthes, ne peuvent constituer comme tel un ensemble vĂ©ritable sans faire preuve d’un certain dĂ©terminisme. CONCLUSION Il Ă©tait conseillĂ© de terminer par une citation d’un philosophe ou un questionnement personnel incluant une rĂ©fĂ©rence d’un grand auteur. Ainsi, l’élĂšve pouvait terminer par cette citation de Heidegger “Le Dasein est un ĂȘtre des lointains” Etre et Temps en dĂ©finissant le Dasein en une soixantaine de lignes, ou expliquer succinctement en une page l’intemporalitĂ© de la dogmatique sur une rĂ©interprĂ©tation calquĂ©e de la mĂ©moire en tant que tĂ©moignage conscientisĂ©. Si vous n’avez rien mis de tout cela La rĂ©daction penche alors pour une note infĂ©rieure Ă  4/20. Une citation de Heidegger peut sauver la mise et faire grimper le bachelier Ă  environ 5. ©flickr Ily a un devoir de chercher la vĂ©ritĂ© 1 – en tant qu’ĂȘtre de raison, mĂȘme si la vĂ©ritĂ© dĂ©range et n’apporte rien, on ne peut lui prĂ©fĂ©rer l’illusion rĂ©confortante ou le mensonge avantageux. 2 – en tant qu’ĂȘtre humain, douĂ© de conscience rĂ©flĂ©chie, on se doit de sortir de l’inconscience et de l’ignorance pour accĂ©der au savoir. Noblesse oblige.
Avis du professeur Sujet classique sur la vérité. La subtilité tient à la dimension morale introduite dans l'énoncé par le mot devoir. LE SUJET ET SON CORRIGE Le sujet et le corrigé portant sur le Bac S - Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? est en cours de publication. 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support électronique interdite
861SUJETS-TEXTES DE L’ÉPREUVE DE PHILOSOPHIE AU BACCALAURÉAT Les 861 sujets-textes .. Rechercher dans 792656 documents. Chercher. Chercher. Accueil; Echange; 861 SUJETS-TEXTES DE L’ÉPREUVE DE PHILOSOPHIE AU BACCALAURÉAT; 861 SUJETS-TEXTES DE L’ÉPREUVE DE PHILOSOPHIE AU BACCALAURÉAT. PubliĂ© le 19/10/2017.

Qu’est-ce que l’homme ? Question philosophique par excellence, car elle rejoint ce qui nous touche le plus directement nous-mĂȘmes. Un certain modernisme tend Ă  penser que l’homme est ce qu’il choisit d’ĂȘtre ainsi de Sartre qui dĂ©clare que l’homme est un projet», ou de Nietzsche qui voit dans l’homme une volontĂ© de puissance. Ces concepts, profondĂ©ment pensĂ©s et rĂ©flĂ©chis, mĂ©ritent d’ĂȘtre compris, creusĂ©s et demandent du temps. Pourtant ils mettent volontairement de cĂŽtĂ© un fait longtemps acquis. Ce que nous sommes prĂ©cĂšde Ă  la fois ce que nous en connaissons et la façon que nous avons d’exister. DEUX DÉFINITIONS DIFFÉRENTES DE L’HOMME Ce sont deux conceptions diamĂ©tralement opposĂ©es d’un cotĂ© nous pensons l’homme dans sa libertĂ©, comme maĂźtre et auteur de sa propre vie. Ses actes crĂ©ent son ĂȘtre. De l’autre, on s’appuie sur ce mot de Thomas d’Aquin, s’appuyant lui-mĂȘme sur Aristote La vĂ©ritĂ© est conformitĂ© de notre intelligence Ă  la rĂ©alitĂ©. » Aujourd’hui, dans notre sociĂ©tĂ©, cette opposition se retrouve partout et fait la joie de l’opinion publique, trop rapidement satisfaite d’une telle simplicitĂ© » Deux maĂźtres mots qui donnent deux dĂ©finitions diffĂ©rentes de l’homme d’un cĂŽtĂ© nous avons le primat de la libertĂ© humaine. Affranchissement des doctrines religieuses et philosophiques extĂ©rieures au sujet, exaltation de la libertĂ© individuelle, primat de la conscience sur l’ordre moral. De l’autre, primat de la vĂ©ritĂ©, acceptation de valeurs qui transcendent notre appĂ©tit humain, humilitĂ© devant la vie, la mort, le corps et, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, devant ce qui est donnĂ©. Aujourd’hui, dans notre sociĂ©tĂ©, cette opposition se retrouve partout et fait la joie de l’opinion publique, trop rapidement satisfaite d’une telle simplicitĂ©. Ainsi de l’opposition entre pro-life » et pro-choice » aux Etats-Unis, du dĂ©bat entre pro-mariage gay et anti-mariage gay en France, etc. VĂ©ritĂ© et libertĂ© s’opposent-ils donc autant? Est-il possible d’accepter une vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, sans pour autant perdre sa libertĂ© ? Est-il possible pour un homme, privĂ© de tout lien avec une quelconque transcendance, de pouvoir approcher la vĂ©ritĂ© par lui-mĂȘme ? Tant que les hommes ne sauront rĂ©pondre Ă  cette question, les dĂ©bats resteront des oppositions politiques. Qu’elles soient violentes ou non, elles peineront Ă  faire avancer la sociĂ©tĂ©. DĂ©sirer en effet fonder la sociĂ©tĂ© de maniĂšre juste sans en passer par une rĂ©elle interrogation sur nous-mĂȘmes ne restera alors que du vent. Il faut aujourd’hui repenser ensemble ces catĂ©gories qui divisent l’homme, ne sachant plus que penser. Sans quoi l’homme ne sera jamais que l’ombre de lui-mĂȘme. Sans quoi notre libertĂ© ne saurait nous conduire Ă  un vrai bonheur social et personnel. Sans quoi la vĂ©ritĂ© ne saurait ĂȘtre Ă  nos yeux qu’un tyran Ă  abattre. LIBERTE ET VERITE Le mot d’écologie humaine signifie implicitement que l’homme est un donnĂ© Ă  respecter. Qu’on ne peut pas faire ce que l’on veut de nous-mĂȘmes. En alignant une vision de l’homme sur le concept d’écologie, elle en fait non pas un objet mais une rĂ©alitĂ© qui ne dĂ©pend pas que de notre ego. Aussi terrible soit cette pensĂ©e pour ce dernier, elle nous permet cependant de nous libĂ©rer d’un drame profond. Cette opposition de la libertĂ© Ă  la vĂ©ritĂ© cache en effet un autre drame. LibertĂ© absolue, l’ego est une rĂ©alitĂ© solitaire. DĂ©sirant ce que je veux ĂȘtre, je ne peux occulter cette nĂ©cessitĂ© quasi ontologique dans le cƓur de l’homme il n’est pas bon que l’homme soit seul. Que voulons-nous ĂȘtre? » et que sommes-nous ? » sont une seule et mĂȘme question. Il n’est pas bon que l’homme soit seul est une rĂ©ponse quasi instinctive, dont nous ne pouvons nous passer sans dĂ©pĂ©rir. Le vivre ensemble implique la libertĂ© de chacun. Mais il implique aussi la vĂ©ritĂ© de chacun avec lui-mĂȘme et avec les autres. Le mensonge, contraire de la vĂ©ritĂ©, est aussi l’ennemi de la libertĂ©. Le mensonge dans une relation dĂ©truit la libertĂ© de chacune des parties. Au delĂ  des rĂšgles, c’est le principe mĂȘme du vivre ensemble qui exige de lier la libertĂ© Ă  la vĂ©ritĂ©. En ce sens, vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e et libertĂ© personnelle sont les deux poumons de notre Ăąme. À l’image d’une relation amoureuse oĂč vont de pair la rĂ©vĂ©lation soudaine que l’autre est bon pour moi et la dĂ©cision libre de me confier Ă  lui, la relation que nous entretenons avec nos pairs se construit en s’appuyant sur ces deux poumons. Par extension, le regard que nous portons sur le corps humain, sur la terre, sur le travail, sur la valeur de nos actes, a besoin de vĂ©ritĂ© et de libertĂ©. Ainsi peut ĂȘtre dĂ©passĂ©e, du moins en principe, l’opposition entre la libertĂ© humaine et la vĂ©ritĂ© humaine. Les questions Ă©thiques qui divisent les français sur des questions politiques fondamentales ne peuvent se rĂ©soudre par la force mais par la recherche de la vĂ©ritĂ©. » Mais il nous faut aller plus loin. Une telle analogie avec la relation amoureuse a pour principal intĂ©rĂȘt de rĂ©concilier libertĂ© personnelle et vĂ©ritĂ© dans le seul domaine politique. Ce qui se joue est la propre unitĂ© de l’homme avec lui-mĂȘme. Nous ne pouvons ĂȘtre libres sans accepter ce que nous sommes. La contradiction entre acceptation et libertĂ© n’est qu’apparente. Elle se rĂ©sout, toujours Ă  l’image de la relation amoureuse, dans le choix. Choisir l’autre c’est l’accepter librement. Si souvent autre Ă  moi-mĂȘme, je deviens ce que je suis en m’acceptant librement. Et je ne peux accepter librement ce que je suis qu’en dĂ©couvrant, dĂ©voilant qui je suis. Les questions Ă©thiques qui divisent les français sur des questions politiques fondamentales ne peuvent se rĂ©soudre par la force mais par la recherche de la vĂ©ritĂ©. L’idĂ©ologie existentialiste de l’homme comme libertĂ© absolue semble alors n’ĂȘtre qu’une façon de se voiler la face, pour mieux s’illusionner d’une fausse libertĂ©.

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